Du fantastique dans la logique d’une enquête

A première vue, tout est possible. Les élèves de 4ème du collège Bergson de Garches se révèlent détectives, lords, valets…, capables pour certains de se transformer en crapaud !
Ainsi, ils imaginent l’histoire, utilisent quelques personnages de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle « the hound of Baskerville » pour laisser place à leur créativité.
Oui mais comment mener cette enquête cohérente en alliant le fantastique ?
C’est là, tout l’enjeu que se sont fixés les auteurs.
Nul doute que Monsieur Watson est définitivement un détective stupide et incompétent.
Selon Sir Henry, il faut le remplacer sur le champ. Il prend alors la décision de passer une annonce dans « the Times ».
Qui de Harry Potter, James Bond, Hermione Granger, Hercule Poirot ou encore Arsène Lupin saura convaincre Sir Henry de le protéger du «monstre », le fameux chien de Baskerville ?
Une co-écriture bien menée
Depuis quatre ans, Madame Boscheron, la professeure, affectionne les « detectives stories ».
Le côté mystérieux du roman suscite l’intérêt des élèves. Il est alors plus facile de travailler la compréhension et l’expression écrites à travers la lecture du roman et l’écriture du scénario.
Mais c’est dans l’expression orale que l’atelier théâtre prend tout son sens. Le côté ludique alliant les arts scéniques à la parole désinhibe les élèves.
Je ne les corrige pas, je les encourage à parler
Fabiola, la comédienne anglophone, élabore, au fil des séances, la mise en scène, initie en anglais les élèves aux techniques du théâtre. « On travaille sur les émotions qu’ils vont utiliser sur scène mais aussi dans leur vie quotidienne ».
« Leur expression orale s’améliore peu à peu, ils osent parler en anglais. Je ne les corrige pas, je les encourage à parler et, s’ils font des erreurs, je ne les arrête pas. Nous communiquons comme si nous étions en pays étranger : c’est une véritable immersion ».